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Loupiot prend une feuille, dessine, s'interrompt, se concentre, puis nous interpelle : «Venez voir ! J'ai écrit un mot ! J'ai écrit "François" !»
Sur la feuille qu'il nous tend, trois majuscules malhabiles s'alignent : F R S.
Curieux, non, qu'à l'instar de ses ancêtres phéniciens[1] il néglige d'utiliser les voyelles ?

L'écriture spontanée est la suite logique de la décomposition des mots en sons, de l'association de ces sons avec les lettres. À partir du moment où l'enfant a à sa portée des lettres à manipuler (aimants sur le frigo, alphabet mobile, cartes, ou tout simplement de quoi écrire s'il sait tracer des lettres)...
Il ne me semble pas nécessaire de donner une quelconque instruction à l'enfant, pour l'aider à écrire de façon plus directe il est possible de lui proposer des dictées muettes.

Notes

[1] Je sais que ce blog est lu par des matheux férus de généalogie, je leur laisse calculer la probabilité que Loupiot ait effectivement de tels ancêtres :D