Piñata
Par Agnès le Jeudi 1 juillet 2010, - Créations
Allez, dernier post sur l'annif de Loupiot
Mon grand 5 ans, donc, s'est vraiment investi dans la préparation de sa fête et m'a demandé si nous pourrions avoir une piñata, vous savez, cet objet mexicain rempli de bonbons sur lequel tous les enfants tapent avec un bâton jusqu'à explosion.
Nous avions tout ce qu'il fallait :
- un ballon gonflable
- de vieux papiers journaux
- de la farine et de l'eau (en gros un demi-litre d'eau pour une grosse cuillère de farine)
et... du temps devant nous.
La technique est toute simple : diluer de la farine dans un peu d'eau chaude ; rajouter une bonne quantité d'eau et faire bouillir en touillant ; déchirer les journaux en bandes ; les tremper dans la mixture ; les appliquer sur le ballon sur toutes ses faces[1], sur plusieurs épaisseurs (au moins 3) ; laisser sécher jusqu'au lendemain ; découper une petite ouverture ; remplir de bonbons ou petits cadeaux ; bricoler un système pour la suspendre en l'air[2] ; refermer au scotch ou avec une bande de papier journal ; peindre et décorer.
Pour jouer, plusieurs possibilités. Le jeu original se pratique les yeux bandés. Les autres enfants peuvent compter ou chanter pendant que celui dont c'est le tour tape sur la piñata, et il passe son tour une fois la comptine finie.
Les enfants peuvent aussi n'avoir droit qu'à un coup, chacun son tour.
Pensez à prévoir un adulte pour gérer la piñata, et un autre pour gérer la file d'attente et empêcher les enfants de se faire taper dessus.
L'aspect scientifique de ce bricolage a une fois de plus fasciné mon grand. Observer le phénomène des grumeaux, chercher comment les faire disparaitre (j'ai fini par passer la colle au blender ), faire une seconde fournée de colle et voir comment éviter d'en avoir en mélangeant farine et eau plus progressivement...
Puis laisser le papier s'imbiber à la surface de la colle, le laisser tout doucement plonger, le faire rentrer plus vite...
Je n'ai rien besoin de suggérer, et je me régale de le voir expérimenter encore et encore