:mince:
Je viens de réaliser que je vous avais parlé de la grande addition (activité qui consiste à ajouter des nombres de plusieurs chiffres) sans vous raconter comment Loupiot en était venu à manipuler de tels nombres.
Mon billet précédant sur le sujet parlait du jeu de la banque : Loupiot y apprenait à jouer avec plusieurs milliers, centaines, dizaines ou unités, voire à les juxtaposer, mais sans jamais en connaitre le nom ni l'écriture.

La magie du nombre est l'étape qui vient combler cette lacune.
L'enfant a compris, grâce au jeu de la banque, que unité, dizaine, centaine et millier sont des quantités qu'il peut appréhender, dont il peut considérer un certain nombre (cinq "cents", trois "milles"), voire qu'il peut mêler (trois "milles" et cinq "cents" et un "dix" et sept "unités").
Il sait également quels sont les symboles associés : le nombre que je viens de décrire s'écrira avec 3 000, 500, 10 et 7.

Il est alors temps de lui montrer comment, en disposant les cartes des symboles en question les unes sur les autres et en les faisant glisser, le nombre 3 517 apparait.
C'est magique !

Inversement, tout nombre décimal peut ainsi se décomposer en unités, dizaines, centaines, etc.
Ça parait tellement évident avec ces cartes de symboles et ces blocs de perles, qu'un enfant de 6 ans le fait sans problème, et pourtant c'est un exercice de niveau entrée au collège...

Pour voir la présentation détaillée (avec vidéo !) de cette activité, ma référence est toujours le blog de libellule.